samedi 11 décembre 2010

Mon pays ce n'est pas un pays...

Êtes-vous de ceux qui dépriment lorsqu'arrive l'hiver? J'étais comme ça: à la vue des premiers flocons, je faisais des provisions de nourriture (chocolat chaud et compagnie), de vêtement chauds, de films et de livres afin de passer au travers de la saison froide. Puis, j'ai rencontré mon mari (l'hiver c'est sa saison préférée) qui m'a fait réaliser que l'hiver peut être tout aussi beau que les trois autres saisons de l'année.

Hiberner ou ne pas hiberner?
Voilà quelques années, la question ne se posait même pas: il fallait rester emmitouflée à côté de la cheminée jusqu'au mois de mars. Maintenant, je n'appréhende plus l'hiver, je l'accueille à bras ouverts sans crainte de geler. Je l'embrasse sur chaque joue et l'invite même déguster une liqueur bien froide, question de rattraper le temps perdu. Je peux maintenant affirmer que l'hiver et moi pouvons cohabiter sans trop de disputes. Il nous arrive de temps en temps de ressentir une certaine froideur entre nous: surtout lorsqu'il décide de lancer de fortes bourrasques de vent ou de nous envoyer  une incontrôlable tempête de neige. Malgré tout cela, il trouve toujours une façon subtile de me faire un clin d'oeil en m'envoyant une superbe journée remplie de soleil.

C'est à ce moment-là que j'oublie tout le mal qu'il m'a fait durant les derniers jours (des dizaines de centimètres de neige tombé à Montréal), et je lui offre un large sourire en enfilant mes patins tout juste aiguisés. Tous les mauvais moments passés à pelleter la voiture, à gratter le pare-brise, à marcher contre le vent, à enlever les bottes pleines de slush, tous ces moments si caractéristiques du Québec, s'effacent comme par magie pour faire place aux reflets du soleil sur la neige blanche, à l'air frais qui pince chaleureusement mes joues, au plaisir de partager une journée plein air avec mon amoureux et de voir son visage s'illuminer en prenant son élan sur la patinoire.

Je ne voudrais pas me vanter, mais je crois avoir trouvé la solution à la déprime hivernale (Prix Nobel, je t'attends!): voir l'hiver comme un ami plutôt que comme un ennemi. Plus facile à dire qu'à faire, vous-dites?
Solution en deux étapes:
Première étape: Bien s'équiper avec des bottes imperméables, une tuque (au diable le style!), des mitaines, et, bien sûr, un manteau bien chaud. On peut aussi ajouter un pantalon de neige.
Deuxième étape: SORTEZ DEHORS!!!! Allez marcher dans votre quartier, vous découvrirez un nouveau paysage complètement différent de celui que vous êtes habitué de voir en été. Faites du patin de glace (l'accès aux patinoires de quartier dans les parcs est souvent gratuite). Prenez le temps d'admirer chaque détail de l'hiver: les arbres couverts de neige, les enfants qui s'amusent sur la glissade, les oiseaux qui chantent l'hymne à l'hiver...

Y fait pas chaud, même si l'hiver est beau!

dimanche 5 décembre 2010

Deux p'tits coups...

Depuis ma tendre enfance, j'ai peur du noir. Qu'est-ce qui se cache derrière la porte du garde-robe? Qu'est-ce qui a fait bouger le rideau de la fenêtre? Ma peur de tout ce qui n'est pas tangible, c'est-à-dire tout ce qui se classe dans la catégorie esprits et compagnie, s'est un peu estompée avec le temps, mais je reste très ( et par très je veux dire extrêmement) sensible à tout ce qui touche de près ou de loin les phénomènes paranormaux. Malgré cette peur et prenant mon courage à deux mains, j'ai regardé l'émission Rencontres paranormales avec Chantal Lacroix (et oui, je l'avoue, j'écoute souvent TVA...).

Le langage mobilier
Dans cette émission on nous apprend qu'il est possible de communiquer facilement avec l'au-delà. Les esprits sont capables d'épeler des mots, ils sont pas mal bons en orthographe! Sérieusement, comment peut-on penser que les téléspectateurs vont carrémenet gober tout ce que dit la fameuse table ronde en langage mobilier (expression empruntée à Marc Cassivi)? Monsieur Roger Mainville, le médium vedette de cette émission, prétend être capable de faire parler les esprits via sa table: un coup pour oui, deux coups pour non.
Il dit avoir aidé des centaines de personnes à communiquer avec les défunts. Comment vont Elvis, John et Marylin?

Comme je l'ai mentionné, j'ai l'esprit ouvert en ce qui concerne l'existence d'esprits errants dans notre monde. Cependant, je me demande comment un homme qui dit pouvoir communiquer et surtout faire parler les esprits n'est pas encore millionnaire? Avec un don pareil, il pourrait carrément travailler pour le FBI ou la CIA.

Ce qui cloche dans cette histoire est la simplicité de la mise en scène: on parle aux morts comme s'ils étaient de vieux amis. Dans la dernière émission, le groupe s'est réuni au club 1234 à Montréal, propriété du dj MC Mario. On dit que Alexander Galt, riche homme d'affaires du 19e siècle ayant résidé dans l'immeuble en question, hante les lieux avec sa femme et peut-être son fils. Et voilà une des questions qui a été posé lors de la session de communication avec les esprits: "Hey, Monsieur Galt, vous aimez pas la musique "dance"? Deux coups de tables se font entendre. "Pas de problème, on va vous mettre du Mozart avant chaque soirée!" Vous avez bien lu... C'est un peu louche, non?

Je vous invite également à consulter l'article de Patrick Lagacé. Les commentaires valent le détour...

samedi 27 novembre 2010

Que le meilleur gagne....


Je souhaite recevoir une réponse honnête à ma question : êtes-vous allés voter aux dernières élections municipales de votre ville? Je me croise les doigts pour que vous répondiez oui. Cependant, je sais très bien que la plupart d’entre vous 1) ne s’intéresse pas à la politique municipale, 2) ne voit pas l’intérêt d’aller voter puisque c’est du pareil au même, 3) sont tannés des scandales et des faces des politiciens, 4) toutes ces réponses.

Je vous comprends très bien et je partage certains des ces points avec vous, mais selon moi, si on veut que ça change il faut s’exprimer en allant voter.  Ce n’est pas en boudant ce droit de s’exprimer que les citoyens vont pouvoir faire bouger les choses. Mais, je dirais que ce n’est pas seulement un droit mais bien une responsabilité de chacun d’entre nous d’aller élire celui ou celle qui prendra les décisions dans notre communauté, qui dépensera l’argent des contribuables et qui parlera en notre nom.

C’est vraiment dommage de constater qu’aux dernières élections municipales à peine 35 % des personnes inscrites sur la liste électorales ont exercé leur droit de vote. Cela me déprime énormément quand je pense qu’au siècle dernier les femmes se sont battues férocement au péril même de leur vie afin d’avoir accès à ce droit fondamental et que dans certains pays encore aujourd'hui les gens entrent en guerre afin de pouvoir poser ce geste démocratique. Moi je vote. J’avoue que les options (au municipal, au fédéral et au provincial) ne vont pas en s’améliorant, mais en tant que citoyenne responsable je tiens à choisir mes dirigeants car j’ai ensuite le droit de me plaindre si mon élu ne répond pas à mes attentes.

Alors n'oubliez pas d'aller voter en 2013 pour les prochaines élections municipales. D'ici là, ne vous découragez pas en écoutant tout ce qui se dit dans les médias car je suis certaine que la situation changera bientôt. J'ai confiance en la génération Y qui va participer plus activement dans la société. Les jeunes commencent à s'intéresser de plus en plus à la politique municipale puisqu'ils se rendent compte que le futur et surtout le changement reposent entièrement sur leurs épaules. À Montréal, plusieurs conseillers municipaux ont moins de 40 ans, c'est encourageant!

Et comme le dit si bien Paris Hilton:


mercredi 17 novembre 2010

Le nouveau phénomène YouTube: Keenan Cahill

Vous souvenez-vous de votre adolescence? C'est une période qui n'est facile pour personne. Notre corps se transforme (clin d'oeil à la chanson des Trois Accords), on cherche notre voie, on se questionne sur nos valeurs, on expérimente des nouvelles choses.... Tous ceux qui ont vécu leur adolescence sans Internet ou en partie, ne peuvent comprendre la place que lui est accordée par les jeunes d'aujoud'hui dans leur vie quotidienne. Eh bien, sans surprise (et sans exagérer), je peux vous dire que la place d'Internet et de l'ordinateur est immense dans la vie d'un ado. Que ce soit pour lire ses courriels, pour chatter, pour twitter, pour facebooker, ou même pour poster des vidéos... on peut dire que l'ordinateur est devenu un très bon ami de nos jeunes.

Un star est née
Pour Keenan Cahill l'ordinateur a changé sa vie. Keenan est un jeune étudiant de 15 ans de Chicago qui a décidé un beau jour de tourner des vidéos en faisant du playback sur des chansons de l'heure. Son plus récent hit met en vedette 50 cent dans la chanson Down on me.



Dans son répertoire, on retrouve, bien sûr, plein d'autres hits pour tous les goûts: Teenage Dream de Katy Perry, Thriller de Michael Jackson, Telephone de Lady Gaga et j'en passe.

À première vue, ce garçon n'a rien de particulier, mais en y portant attention on se rend compte qu'il est vraiment sérieux dans sa démarche. Il danse, bouge et se déguise même pour offrir un "bon show" à son public. Depuis presque deux ans, il affiche sur son canal YouTube des vidéos où l'on ne voit que lui en train de chanter (disons qu'il ne fait que bouger les lèvres car souvent il ne connait même pas les paroles) dans sa chambre devant son ordinateur.  En tout, ses vidéos ont été vues plus de 70 millions de fois. C'est quand même incroyable!! Qu'est-ce qui incitent les gens à regarder ses vidéos? Je peux vous dire que je craque pour Keenan: sa personnalité, son regard, sa joie de vivre. Il avraiment l'air de s'amuser et de vivre un moment extraordinaire. Qui n'a pas déjà au moins une fois dans sa vie chanté à tue-tête devant le miroir en imitant son artiste préféré?  Keenan, lui, le fait devant son écran d'ordinateur et devant des millions de spectateurs. Mais, il ne s'en fait pas avec ça. Il vit sa vie et profte de chaque instant.

Je vous laisse avec mon clip préféré de Keenan: Only girl de Rihanna.

jeudi 11 novembre 2010

Des talents d'ici

Vous connaissez surement l’émission La collection diffusée à TVA? Non? C’est une télé-réalité regroupant dix designers québécois soumis à des épreuves (création de vêtement et autres) d’élimination. À la fin de l’émission, il ne restera qu’un (ou une) qui remportera 100 000 $ et la chance de créer une collection qui sera vendue dans les magasins La Baie. Je ne suis pas vraiment une fan de télé-réalité (est-ce que Tout sur moi rentre dans cette catégorie?), mais j’adore cette émission pour son originalité et son audace. Ce que j’aime surtout c’est le défilé de mode présenté à la fin de chaque émission présentant les créations des participants.

Dur, dur d’être designer
En visionnant La collection, on se rend compte que ce n’est pas facile d’être designer de mode au Québec. Le marché est minuscule et les ressources sont insuffisantes pour se lancer en affaires. Sans compter sur la compétition étrangère qui rafle une grande partie du marché. Les participants rêvent d’une vie glamour où ils auront la chance de travailler avec les grandes vedettes nationales et peut-être même internationales, mais la réalité est bien différente.
Cependant, le talent de ces designers est vraiment inoui. À chaque émission, je suis impressionnée par le professionnalisme, la précision et la nouveauté des vêtements présentés devant les juges. Comprenez-moi bien, je ne suis pas une fashionista endurcie ou même une experte en design, mais je vous parle ici sous le chapeau de consommatrice et de cliente qui s’intéresse à la mode en vue d’en acheter. Je dois tout de même avouer que dans ma tendre enfance, j’ai souvent dessiné et même confectionné des robes pour mes Barbies. Par contre, aucune d’entre elles n’était « portables » en raison de mon habileté a coudre....



Encourageons la relève
La qualité et la modernité des pièces présentées dans cette émission sont vraiment remarquables. Chaque participant se donne coeur et âme à son projet. Comme dans n’importe quel domaine, il est crucial pour une société d’encourager les jeunes qui débutent et qui sont en constante période d’apprentissage. C’est par leurs idées et leurs visions que les solutions aux enjeux actuels seront peut-être révélées. Je tenais donc à souligner cette émission qui selon moi se démarque de la masse des télé-réalités (Occupation double, vous connaissez?). C’est une tribune publique qui nous permet d’apprécier et de valoriser les talents d’ici.

La collection (qui en est à sa deuxième édition) est présentée tous les mercredis à 21 h. 

Viva Mexico!

Après un été assez mouvementé (dont notre mariage et de nombreuses réunions familiales), mon conjoint et moi avons décidé de prendre quelques semaines de vacances. Notre choix s'est arrêté sur le Mexique, un pays regorgeant de culture et surtout d'histoire. Passionnée d'anciennes civilisations, je voulais absoulement visiter la région de Riviera Maya pour admirer les maginifiques temples mayas dont celui situé à Chichen Itzà. C'est donc vers le pays du tequila et des mariachis que nous nous sommes dirigés.

Une civilisation énigmatique
Nous avons été ravis par le Mexique. Son peuple, sa culture, ses plages et son histoire nous ont émerveillés. Mais, c'est vraiment en arrivant sur le site de Chichen Itzà que nous avons eu le souffle coupé. Cette cité était l'une des plus importante de son époque. "El castillo", la majestueuse pyramide trônant au centre du site, reflète la magnitude de la civilisation maya. Cette société polythéitse a gouverné durant plusieurs siècles sur la région mésoaméricaine (maintenant le Mexique, le Belize, le Guatemala, le Honduras et le Salvador). Puis, suite à l'arrivée des Espagnols au XVe siècle, la civilisation maya a disparu.


Chichen Itza
(Photo par Francis Fréchette)
 Le nouveau monde
L'arrivée des Espagnols a complètement transformé l'Amérique de l'époque. (Par ce billet, je ne tiens pas à vous donner un cours d'histoire, mais tout simplement à vous partager mes impressions envers la façon dont la colonisation de l'Amérique latine s'est déroulée...) Par leurs armes, leurs outils, leur religion et leur maladies, ils ont contribué à la disparition des civilisations indigènes. On peut également faire le parallèle avec la colonisation du Canada par les Français et les Anglais. Des villages entiers ont été ravagés par les maladies transmises par les colonisateurs.

Les guerres et la violence ont carrément détruit la civilisation maya. Les milliers de livres écrits par les sages ont été brulés. Il n'en est resté que trois. Grâce à ces écrits les archéologues ont pu comprendre le fonctionnement des sociétés mayas.

Heureusement, le Mexique a su mettre à profit l'héritage laissé par les mayas. Les sites historiques tel que Chichen Itza, Tulum et Coba, ont été aménagés afin d'accueillir les visiteurs. D'ailleurs, la Riviera Maya dans la péninsule du Yucatan est l'une des destinations de choix pour les touristes. En visitant le pays, on remarque la fierté des Mexicains, leur amour pour leur patrie et leur histoire. Sans être prétentieux, ils partagent avec les touristes leur culture et leurs plages...

Je vous laisse avec un vidéo qui vous donnera sûrement le goût d'aller faire un tour au Mexique....

mercredi 13 octobre 2010

Un séjour à 700 m sous terre

Certains événements ont la capacité de changer le monde. Non seulement les personnes, mais aussi la société. Pensons ici tout simplement à la date fatidique du 11 septembre 2001 où le monde tel que nous le connaissions a pris une autre direction. Cependant, je me permets aujourd'hui d'écrire sur un événement très récent et qui me touche particulièrement: le séjour forcé sous 700 m de terre des mineurs chiliens.

Les trente-trois
5 août 2010 : un éboulement se produit dans une mine d'or et de cuivre dans la région de San José au Chili. Trente-trois mineurs restent coincés. Aucune nouvelle d'eux durant plus d'une semaine. Puis, miracle! Les mineurs donnent enfin signe de vie par un minuscule tube de forage de la grandeur d'un pamplemousse.
Depuis, les experts chiliens et étrangers s'affèrent à trouver des solutions pour remonter rapidement les mineurs. Par le tube, les mineurs reçoivent de la nourriture, de l'eau, des cigarettes, même une caméra vidéo qui leur permet de documenter leur séjour.

Voici la note que les mineurs ont envoyé via le tube
de forage après plusieurs jours sous terre.

Les familles des mineurs sont bien sûr très affectées par la situation. Ils les pensaient morts, et voilà qu'ils sont capables de les voir et de leur parler. On a entendu des histoires rocamolesques, par exemple celle de l'apparition soudaine de nombreuses maîtresses de certains mineurs (pour un 15 minutes de gloire, peut-être?). D'autres histoires touchantes, comme celle de la conjointe d'un des mineurs qui a accouché d'une petite fille et l'a appelé Esperanza, signifiant espoir en espagnol.

Le sauvetage
12 octobre 2010: Après plusieurs tests et analyses des sols en collaboration avec la NASA et d'autres organisations spécialisées, la nacelle qui permettra de remonter les mineurs est fin prête. Le président Sebastian Pinera (très impliqué depuis le début des opérations de sauvetage) promet aux familles et au peuple chilien que le premier mineur remontera à la surface avant minuit le 12 octobre. Ainsi, après plus de 2 mois d'attente, Florencio Avalos, mineur depuis 8 ans, est le premier rescapés vers 23 h 10. Son fils de 7 ans ne peut contenir les larmes en voyant apparaitre la nacelle peinturé en bleu, blanc et rouge.  Le sauvetage est commencé! Quelques heures plus tard, près de la moitié des mineurs remonteront à la surface. Le sauvetage se déroule sous les caméras en direct pour le monde entier.

L'union fait la force
Le plus long et le plus étroit pays du monde, le Chili, a passé une année 2010 assez difficile. Tout d'abord, le tremblement de terre qui a frappé le pays le 27 février dernier a fait plusieurs victimes mais surtout des dégâts irréparables au niveau des villes du sud du pays. Puis, l'accident des mineurs qui sont restés coincés pendant près de 70 jours. Je suis née au Chili, j'ai quitté le pays à l'âge de 10 ans. Je peux vous dire qu'il n'y a pas de peuple plus unis que celui de mon pays natal. Malgré les différences très marquées dans les classes sociales et les allégeances politiques, le peuple chilien se serre les coudes lors de catastrophes comme celle-ci. Pour eux, le fait de s'unir, de s'appuyer mutuellement et de regarder vers l'avenir ensemble leur permet de garder le moral et de ne jamais perdre espoir. La résilience dont ils font preuve est remarquable. Que dire de la fierté du peuble chilien. Leur patrie compte énormément pour eux. Le bleu, blanc, rouge (pas celui des Canadiens) ils l'ont tatoué sur le coeur.

Aujourd'hui, je tenais simplement à exprimer ma joie pour le sauvetage réussi ainsi que ma fierté d'être chilienne. Cet événement a non seulement changé les mineurs et leurs familles, mais également le peuple chilien et le monde entier. Et je peux vous dire que j'ai moi aussi été transformée... J'apprécie beaucoup plus les petites choses de la vie comme la fraiche brise du matin en marchant vers le bureau, les feuilles multicolores des arbres en automne et les nuits étoilées. Pour cela, je dis "gracias" aux mineurs et leur souhaite de profiter au maximum de la vie sous le soleil!

En terminant, je vous laisse le vidéo de la sortie du premier mineur, Florencio Avalos.

jeudi 7 octobre 2010

On est tous des enfants de la télé

Je l'avoue: je suis une enfant de la télé. Vous comprendrez sûrement que j'ai passé mon mercredi soir à écouter l'émission du même nom à Radio-Canada. Le concept est simple: notre Véronique nationale accompagnée de son fou du roi (Antoine Bertrand) invite des personnalités québécoises autour de sa table pour présenter des extraits vidéos trouvés dans les archives de Radio-Canada et ailleurs. On s'en doute: ces extraits sont, pour la plupart, très comiques, surtout lorsqu'on voit les coupes de cheveux et les vêtements colorés de l'époque.

Bouli, le bonhomme de neige
Nostalgie, quand tu nous tiens
En tant que vraie membre de la Génération Y, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser aux merveilleuses émissions de mon enfance. Que de beaux souvenirs! Le matin, en attendant l'autobus jaune et dégustant des délicieuses "toasts" au Nutella, moi et ma soeur pouvions regarder Bouli le bonhomme de neige ou Boumbo la petite automobile (ça vous dit quelque chose?). Aucun soucis, aucune angoisse, du pur bonheur!

D'autres émissions ont marqué mon enfance. Je vous les présente ici par catégorie: les féministes, les tragiques, les futuristes et le reste.


Les féministes
Ce sont sans aucun doute mes émissions préférées. Je pourrais les réécouter en boucle (d'ailleurs, j'ai acheté le coffret de tous les épisodes de Candy). Cette catégorie renferme des émissions mettant en vedette des filles avec vies trépidantes et des caractères forts. Ces filles n'ont rien a envier aux héros masculins. Il y avait Candy ( la jeune orpheline à la recherche du grand amour), Sailor Moon ( la super héroine protectrice des plus démunis), Mini Fée (la petite sorcière avec des pouvoirs extraordinaires) et Maya l'abeille ( une petite abeille un peu trop intelligente).



Les tragiques
Je ne sais pas pour vous, mais ces émissions m'ont fait verser quelques larmes: Démétan ( la pauvre petite grenouille chassée de son étang), Hutchi ( une petite abeille orpheline qui cherche sa mère) et, sans oublier, Rémi sans famille ( un autre orphelin cherchant sa mère vendu par son oncle et revendu à un marchand). Bon, comme on peut le remarquer, les histoires manquaient un peu d'originalité...



Les futuristes
Dans les années 80, on voyait l'an 2000 comme un future très lointain. Les enfants rêvaient des voitures volantes, des robots-humains et des navettes spaciales. On nous a donc proposé Astro, le petit robot (un enfant-robot avec des sentiments), Inspecteur Gadget (un enquêteur mi-robot incapable de résoudre des crimes) et Goldorak ( l'histoire d'un prince et d'un robot venu d'une planète lointaine). Encore une fois, on peut remarquer que les intrigues se répètent assez souvent...






Les autres
Bien sûr, il y avait à l'époque des tonnes et des tonnes d'émissions destinées aux enfants: Le petit castor, Caliméro, Mon petit poney, Sablotin, Les amis ratons, Scooby Doo, Il était une fois l'homme, Les cités d'or, et j'en passe.

Je me dois également de mentionner les émissions produites au Québec qui ont eu un grand impact sur moi (entre autres, dans l'apprentissage du français lorsque je suis arrivée au pays à l'âge de 10 ans): Chat boume, Télé-pirate, Les intrépides, Sur la rue Tabaga, sans oublier les reprises de Passe-Partout.

Et vous, quelles émissions vous ont marqué dans votre enfance?

Je termine en vous proposant deux liens très intéressants pour les nostalgiques et les enfants de la télé:



vendredi 1 octobre 2010

La passion du sport

Je me permets de commencer ce billet par une question: êtes-vous un fan de sport? Pas un spectateur occasionnel de la finale de la coupe Stanley ou de la Coupe du monde de soccer. Je veux dire un "vrai" comme celui qui crie à tout rompre lorsque son équipe préférée compte un but ou celui qui pleure à chaude larme lorsqu'elle se fait éliminer de la série.

Toutes couleurs confondues
On peut dire que le sport rassemble, tout comme la musique. Le sport est un langage universel. On n'a qu'à penser à la Coupe du monde de soccer de l'été passé qui s'est tenue en Afrique du Sud. Aurait-on pu imaginer au début de ce tournoi en 1930 en Uruguay que 80 ans plus tard cette compétition se tiendrait en Afrique? En fait, ce n'est pas très surprenant puisque l'Afrique avec sa population de plus d'un milliard de personnes est l'un des continents où le soccer est roi. Ahhhhh le soccer! Ce sport si simple réussit à paralyser la planète pendant une vingtaine de jours à tous les quatre ans. La fameuse coupe du monde c'est L'ÉVÉNEMENT de l'année pour les amateurs de foot (ou de soccer, comme vous préférez). Les cinq continents vibrent aux rythmes des matchs joués, des cartons jaunes donnés et des buts comptés.


Tous en bleu
Certains fans sont prêts à aller très loin pour leur amour du sport. Mario Roy, un agent d'assurances de Lévis, en sait quelque chose.Vous avez sûrement entendu parler au courant des derniers jours de la Marche bleue, une procession réunissant des "vrais" fans de hockey dans le but d'appuyer le retour des Nordiques de Québec dans la ville du même nom et la construction d'un nouvel amphitéâtre. C'est Mario, fan fini des Nordiques, qui en est l'organisateur. La page Facebook de la marche a réussi à rassembler en quelques semaines plus de 15 600 fans, c'est tout un exploit. Je dis bravo à Mario pour cette belle initiative car le départ des Nordiques a donné un dur coup aux Québecois. Ce fut une grande déception pour toute la province. Il ne faut pas oublier non plus que le maire Labaume participe activement à cette campagne en faisant du lobbying activement auprès des palliers gournementaux en vue de la construction d'un amphithéâtre. Car qui dit nouvel amphithéâtre dit une panoplie d'opportunités dont une nouvelle équipe de hockey (ou une vieille), des super méga shows (avec notre Céline nationale?) et, peut-être même, les Jeux Olympiques. Il ne reste qu'à aller allumer des lampions à l'Oratoire Saint-Joseph, oups! je veux dire à la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Fanatiques Anonymes
Je dois l'admettre, je suis une fan de sport. Peut-être pas une "vraie de vraie", mais tout de même, je suis prête à regarder un match du Canadien jusqu'à la fin (clin d'oeil!). Mais, avez-vous déjà pensé aux dangers de devenir un fan fini des sports? Cet amour inconditionnel pour les sports professionnels diffusés à la télévision peut briser des mariages, des familles, des vies!

L'obsession du hockey (je vais utiliser ce sport car au Québec c'est celui qui semble avoir le plus d'impact) peut développer chez les hommes (et chez certaines femmes, mais c'est beaucoup plus répandu chez la gente masculine) des symptômes assez inquiétants:
- manque d'attention et de concentration: les soirées en amoureux, les activités parascolaires des enfants, les 5 à 7 du bureau, même le magasinage à la quincaillerie n'ont plus aucun intérêt. Rien n'est plus important que le hockey du samedi soir.
- gain d'appétit et changement des habitudes alimentaires: il n'est pas rare de voir un fanatique anonyme se bourrer d'ailes de poulet, de chips au barbecue, de pizza au fromage, d'une (ou de plusieurs) bières, le tout dans une seule soirée.
- confusion entre le rêve et la réalité: les hommes atteints de ce traumatisme ont tendance à confondre leur rôle de spectateur par celui d'entraineur de leur équipe préférée. Lors d'une partie, on risque de les entendre crier à tue-tête des ordres aux joueurs et des sacres aux arbirtres.
- sauts d'humeur constants: tout dépend du résultat final de la partie. Vous pouvez vous imaginer la joie et le sourire qui suit une victoire de l'équipe. Cependant, attention à ce que vous dites ou faites en présence d'un fanatique anonyme qui vient de voir perdre son club.

Étrangement, tous les symptômes disparaissent à la venue du printemps, soit tout de suite après la finale de la Coupe Stanley. Mais, les symptômes recommencent à l'automne...

Vous vous demandez comment survivre à cette épidémie? Je peux vous conseiller un truc infaillible: éteignez le téléviseur et faites du sport. Il n'y a rien de mieux que bouger pour dissiper les symptômes.

En terminant, je vous laisse quelques sites intéressants sur différents sports:
25Stanley: des potins juteux et croustillants sur les superstars du hockey
Gototennis: des nouvelles pour les "die-hard fans" de tennis
Kickette: "pour celles qui aiment les joueurs autant que le jeu"

Amusez-vous bien! Et en passant, GO HABS GO!!


dimanche 26 septembre 2010

Journée En ville sans ma voiture: Quossa donne?

Dans ma Camaro, je t'emmènerai sur tous les chemins d'été....
Baby, you can drive my car...
Si j'avais un char, ça changerait ma vie...
I drove all night to get to you...

Vous avez certainement entendu parler de la semaine En ville sans ma voiture. Dans le cadre de cette semaine thématique, une journée bien spéciale avait été organisée: la Journée En ville sans ma voiture le 22 septembre dernier. Lors de cette journée, le centre-ville de Montréal a été fermé à la circulation entre 9 h et 15 h 30 afin d'encourager les déplacements plus écolos, soit en transport en commun, en bicyclette ou Bixi, en partageant son auto (covoiturage) ou tout simplement en utilisant ses deux jambes pour se rendre au boulot.

J'aime beaucoup cette journée pour ce qu'elle représente mais également pour les réactions et les débats qu'elle suscite. Malgré le but louable de cette initiative lancée par l'Agence métropolitaine de transport, le public reste mitigé sur les raisons d'être de cette activité.

De l'air pur SVP
Il est vrai qu'une journée (en fait quelques heures) sans voitures au centre-ville de Montréal permet de faire baisser le niveau de pollution atmosphérique. C'est tout à fait logique: moins de monoxyde de carbone dans un périmètre donnée, plus d'air pur à cet endroit. Cependant, le tout recommence le lendemain, que dis-je, le soir même. Les automobilistes envahissent le centre-ville dès que les barrières sont enlevées. L'impact de cette journée est donc très minime sur la qualité de l'air. Par contre, ce qui est intéressant est l'impact sur la sensibilité des gens envers les problématiques environnementales.

Quel type êtes-vous?
Selon moi, il existe trois types de personnes : les écolos endurcis, les conducteurs-nés et les éco-conscientisés. Les écolos endurcis sont ceux qui se vantent de faire des "journées sans voiture" tout au long de l'année. Vélo, patins, métro, raquettes, tout y passe. Ils vénèrent Steven Guilbault et compostent tout sans exception.
Les conducteurs-nés, quant à eux, sont ceux qui sont venus au monde avec des clés de "char" dans les mains. Pour aller chercher du lait au dépanneur, ils embarquent sans gêne dans leur auto. Ils savourent le doux bruit d'un moteur en marche et adorent les visites au lave-auto. (Vous comprendrez que je caricaturise. Mais, je suis certaines que vous avez reconnu probablement certaines personnes de votre entourage...)

Et au milieu de tout ça il y a les éco-conscientisés, comme moi (et comme vous?), sensibles aux enjeux écologiques de notre planète, aux impacts de la pollution, utilisateurs des transports durables (bus, métro, vélo, marche) mais qui empruntent tout de même leur voiture pour certains déplacements. Je me suis rendue compte en jasant avec des gens de mon entourage que ce n'est vraiment pas si facile de laisser tomber la voiture.

Auto vs métro?
Voilà une question bien importante aux yeux de ceux qui, comme moi, désirent faire quelque chose de concret pour l'environnement et diminuer le plus possible notre empreinte écologique. Mais, comment est-ce possible de penser aux transports collectifs quand on entend que les trains de banlieue sont bondés, qu'on suffoque dans le métro sans air climatisé et que les autobus ne respectent pas les horaires prévus? En fait, j'ai réalisé que la volonté du public est au rendez-vous afin d'unir les efforts pour un air plus pur. Ce qui manque, par contre, ce sont les options offertes aux résidents afin de voyager de façon plus "eco-friendly".  Afin d'inciter les gens à faire leur part, il faudrait améliorer les services de transports en commun en commençant par les secteurs desservis et les horaires de passages. Ensuite, il serait intéressant de penser aussi à ajuster la tarification. Je crois que déjà cela aiderait énormément...

En fait, une voiture est bien utile que ce soit pour faire des emplettes, aller chercher les petits à la garderie ou se rendre en vitesse chez un être cher. Tout est dans la modération. Voilà donc ce qui est important de retenir dans le cadre de cette journée sans voiture: ce n'est pas une journée dans l'année qui fera une différence, mais bien l'effort de chacun de diminuer lorsque possible l'utilisation de l'automobile. Selon moi, la pertinence de cet événement n'est plus discutable en 2010. Toutefois, c'est à chaque personne de se poser la question suivante: est-ce que je dois absolument prendre l'auto pour m'y rendre?

En terminant, je vous invite à écouter une conversation assez croustillante présentée lors de l'émission L'après-midi porte conseil sur les ondes de la Première Chaîne Radio de Radio-Canada entre Daniel Breton, de l'Association québécoise de la lutte contre la pollution atmosphérique et Jacques Duval, chroniqueur automobile et fondateur du livre Guide de l'auto.

Voici également des sites intéressants afin de vous permettre de planifier vos déplacements de façon plus écolo:
Bixi : vélos libre-service
Communauto: service d'auto-partage
STM: Tous azimut - Planificateur de déplacements
Vélo Québec