samedi 11 décembre 2010

Mon pays ce n'est pas un pays...

Êtes-vous de ceux qui dépriment lorsqu'arrive l'hiver? J'étais comme ça: à la vue des premiers flocons, je faisais des provisions de nourriture (chocolat chaud et compagnie), de vêtement chauds, de films et de livres afin de passer au travers de la saison froide. Puis, j'ai rencontré mon mari (l'hiver c'est sa saison préférée) qui m'a fait réaliser que l'hiver peut être tout aussi beau que les trois autres saisons de l'année.

Hiberner ou ne pas hiberner?
Voilà quelques années, la question ne se posait même pas: il fallait rester emmitouflée à côté de la cheminée jusqu'au mois de mars. Maintenant, je n'appréhende plus l'hiver, je l'accueille à bras ouverts sans crainte de geler. Je l'embrasse sur chaque joue et l'invite même déguster une liqueur bien froide, question de rattraper le temps perdu. Je peux maintenant affirmer que l'hiver et moi pouvons cohabiter sans trop de disputes. Il nous arrive de temps en temps de ressentir une certaine froideur entre nous: surtout lorsqu'il décide de lancer de fortes bourrasques de vent ou de nous envoyer  une incontrôlable tempête de neige. Malgré tout cela, il trouve toujours une façon subtile de me faire un clin d'oeil en m'envoyant une superbe journée remplie de soleil.

C'est à ce moment-là que j'oublie tout le mal qu'il m'a fait durant les derniers jours (des dizaines de centimètres de neige tombé à Montréal), et je lui offre un large sourire en enfilant mes patins tout juste aiguisés. Tous les mauvais moments passés à pelleter la voiture, à gratter le pare-brise, à marcher contre le vent, à enlever les bottes pleines de slush, tous ces moments si caractéristiques du Québec, s'effacent comme par magie pour faire place aux reflets du soleil sur la neige blanche, à l'air frais qui pince chaleureusement mes joues, au plaisir de partager une journée plein air avec mon amoureux et de voir son visage s'illuminer en prenant son élan sur la patinoire.

Je ne voudrais pas me vanter, mais je crois avoir trouvé la solution à la déprime hivernale (Prix Nobel, je t'attends!): voir l'hiver comme un ami plutôt que comme un ennemi. Plus facile à dire qu'à faire, vous-dites?
Solution en deux étapes:
Première étape: Bien s'équiper avec des bottes imperméables, une tuque (au diable le style!), des mitaines, et, bien sûr, un manteau bien chaud. On peut aussi ajouter un pantalon de neige.
Deuxième étape: SORTEZ DEHORS!!!! Allez marcher dans votre quartier, vous découvrirez un nouveau paysage complètement différent de celui que vous êtes habitué de voir en été. Faites du patin de glace (l'accès aux patinoires de quartier dans les parcs est souvent gratuite). Prenez le temps d'admirer chaque détail de l'hiver: les arbres couverts de neige, les enfants qui s'amusent sur la glissade, les oiseaux qui chantent l'hymne à l'hiver...

Y fait pas chaud, même si l'hiver est beau!

dimanche 5 décembre 2010

Deux p'tits coups...

Depuis ma tendre enfance, j'ai peur du noir. Qu'est-ce qui se cache derrière la porte du garde-robe? Qu'est-ce qui a fait bouger le rideau de la fenêtre? Ma peur de tout ce qui n'est pas tangible, c'est-à-dire tout ce qui se classe dans la catégorie esprits et compagnie, s'est un peu estompée avec le temps, mais je reste très ( et par très je veux dire extrêmement) sensible à tout ce qui touche de près ou de loin les phénomènes paranormaux. Malgré cette peur et prenant mon courage à deux mains, j'ai regardé l'émission Rencontres paranormales avec Chantal Lacroix (et oui, je l'avoue, j'écoute souvent TVA...).

Le langage mobilier
Dans cette émission on nous apprend qu'il est possible de communiquer facilement avec l'au-delà. Les esprits sont capables d'épeler des mots, ils sont pas mal bons en orthographe! Sérieusement, comment peut-on penser que les téléspectateurs vont carrémenet gober tout ce que dit la fameuse table ronde en langage mobilier (expression empruntée à Marc Cassivi)? Monsieur Roger Mainville, le médium vedette de cette émission, prétend être capable de faire parler les esprits via sa table: un coup pour oui, deux coups pour non.
Il dit avoir aidé des centaines de personnes à communiquer avec les défunts. Comment vont Elvis, John et Marylin?

Comme je l'ai mentionné, j'ai l'esprit ouvert en ce qui concerne l'existence d'esprits errants dans notre monde. Cependant, je me demande comment un homme qui dit pouvoir communiquer et surtout faire parler les esprits n'est pas encore millionnaire? Avec un don pareil, il pourrait carrément travailler pour le FBI ou la CIA.

Ce qui cloche dans cette histoire est la simplicité de la mise en scène: on parle aux morts comme s'ils étaient de vieux amis. Dans la dernière émission, le groupe s'est réuni au club 1234 à Montréal, propriété du dj MC Mario. On dit que Alexander Galt, riche homme d'affaires du 19e siècle ayant résidé dans l'immeuble en question, hante les lieux avec sa femme et peut-être son fils. Et voilà une des questions qui a été posé lors de la session de communication avec les esprits: "Hey, Monsieur Galt, vous aimez pas la musique "dance"? Deux coups de tables se font entendre. "Pas de problème, on va vous mettre du Mozart avant chaque soirée!" Vous avez bien lu... C'est un peu louche, non?

Je vous invite également à consulter l'article de Patrick Lagacé. Les commentaires valent le détour...