vendredi 1 octobre 2010

La passion du sport

Je me permets de commencer ce billet par une question: êtes-vous un fan de sport? Pas un spectateur occasionnel de la finale de la coupe Stanley ou de la Coupe du monde de soccer. Je veux dire un "vrai" comme celui qui crie à tout rompre lorsque son équipe préférée compte un but ou celui qui pleure à chaude larme lorsqu'elle se fait éliminer de la série.

Toutes couleurs confondues
On peut dire que le sport rassemble, tout comme la musique. Le sport est un langage universel. On n'a qu'à penser à la Coupe du monde de soccer de l'été passé qui s'est tenue en Afrique du Sud. Aurait-on pu imaginer au début de ce tournoi en 1930 en Uruguay que 80 ans plus tard cette compétition se tiendrait en Afrique? En fait, ce n'est pas très surprenant puisque l'Afrique avec sa population de plus d'un milliard de personnes est l'un des continents où le soccer est roi. Ahhhhh le soccer! Ce sport si simple réussit à paralyser la planète pendant une vingtaine de jours à tous les quatre ans. La fameuse coupe du monde c'est L'ÉVÉNEMENT de l'année pour les amateurs de foot (ou de soccer, comme vous préférez). Les cinq continents vibrent aux rythmes des matchs joués, des cartons jaunes donnés et des buts comptés.


Tous en bleu
Certains fans sont prêts à aller très loin pour leur amour du sport. Mario Roy, un agent d'assurances de Lévis, en sait quelque chose.Vous avez sûrement entendu parler au courant des derniers jours de la Marche bleue, une procession réunissant des "vrais" fans de hockey dans le but d'appuyer le retour des Nordiques de Québec dans la ville du même nom et la construction d'un nouvel amphitéâtre. C'est Mario, fan fini des Nordiques, qui en est l'organisateur. La page Facebook de la marche a réussi à rassembler en quelques semaines plus de 15 600 fans, c'est tout un exploit. Je dis bravo à Mario pour cette belle initiative car le départ des Nordiques a donné un dur coup aux Québecois. Ce fut une grande déception pour toute la province. Il ne faut pas oublier non plus que le maire Labaume participe activement à cette campagne en faisant du lobbying activement auprès des palliers gournementaux en vue de la construction d'un amphithéâtre. Car qui dit nouvel amphithéâtre dit une panoplie d'opportunités dont une nouvelle équipe de hockey (ou une vieille), des super méga shows (avec notre Céline nationale?) et, peut-être même, les Jeux Olympiques. Il ne reste qu'à aller allumer des lampions à l'Oratoire Saint-Joseph, oups! je veux dire à la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

Fanatiques Anonymes
Je dois l'admettre, je suis une fan de sport. Peut-être pas une "vraie de vraie", mais tout de même, je suis prête à regarder un match du Canadien jusqu'à la fin (clin d'oeil!). Mais, avez-vous déjà pensé aux dangers de devenir un fan fini des sports? Cet amour inconditionnel pour les sports professionnels diffusés à la télévision peut briser des mariages, des familles, des vies!

L'obsession du hockey (je vais utiliser ce sport car au Québec c'est celui qui semble avoir le plus d'impact) peut développer chez les hommes (et chez certaines femmes, mais c'est beaucoup plus répandu chez la gente masculine) des symptômes assez inquiétants:
- manque d'attention et de concentration: les soirées en amoureux, les activités parascolaires des enfants, les 5 à 7 du bureau, même le magasinage à la quincaillerie n'ont plus aucun intérêt. Rien n'est plus important que le hockey du samedi soir.
- gain d'appétit et changement des habitudes alimentaires: il n'est pas rare de voir un fanatique anonyme se bourrer d'ailes de poulet, de chips au barbecue, de pizza au fromage, d'une (ou de plusieurs) bières, le tout dans une seule soirée.
- confusion entre le rêve et la réalité: les hommes atteints de ce traumatisme ont tendance à confondre leur rôle de spectateur par celui d'entraineur de leur équipe préférée. Lors d'une partie, on risque de les entendre crier à tue-tête des ordres aux joueurs et des sacres aux arbirtres.
- sauts d'humeur constants: tout dépend du résultat final de la partie. Vous pouvez vous imaginer la joie et le sourire qui suit une victoire de l'équipe. Cependant, attention à ce que vous dites ou faites en présence d'un fanatique anonyme qui vient de voir perdre son club.

Étrangement, tous les symptômes disparaissent à la venue du printemps, soit tout de suite après la finale de la Coupe Stanley. Mais, les symptômes recommencent à l'automne...

Vous vous demandez comment survivre à cette épidémie? Je peux vous conseiller un truc infaillible: éteignez le téléviseur et faites du sport. Il n'y a rien de mieux que bouger pour dissiper les symptômes.

En terminant, je vous laisse quelques sites intéressants sur différents sports:
25Stanley: des potins juteux et croustillants sur les superstars du hockey
Gototennis: des nouvelles pour les "die-hard fans" de tennis
Kickette: "pour celles qui aiment les joueurs autant que le jeu"

Amusez-vous bien! Et en passant, GO HABS GO!!


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